Quitter la ville pour le week-end, s'activer en plein air tout en étant utile à un projet agroécolo. Cette idée à l'origine du WWOOFing est toujours d'actualité : 156 fermes du réseau acceptent les WWOOFeurs pour de courtes périodes comme les week-ends. Un bon moyen de se tester avant d'engager des séjours plus longs, ou bien de se perfectionner après vos WWOOFs de l'été. Et surtout de faire connaissance avec une ferme à côté de chez soi.
Pour les week-ends, je préfère recevoir les WWOOFeurs qui sont déjà venus sur une première période plus longue, d’une semaine ou deux. On a déjà fait connaissance et ils savent s'adapter plus vite à l'ambiance et au rythme de la maison. Ils connaissent le potager et savent que c’est souvent le matin qu’on va récolter les légumes, qu'on se lève pour ça, et que les après-midis, c'est loisirs !
Quand on a déjà établit ce rapport, recevoir des WWOOFeurs le week-end c'est comme recevoir des amis. Par exemple, je pense à une WWOOFeuse, qui revient souvent deux jours, trois jours. On sent qu'elle a du plaisir à revenir chez nous et qu'on est un peu sa deuxième maison. C’est agréable. Pour moi le grand avantage de faire du WWOOFing le week-end c’est de maintenir les liens d'amitié.
Il y a déjà quelques années qu’une jeune WWOOFeuse indienne m’a contactée pour venir nous aider le temps d'un week-end. Elle n'habitait pas très loin de chez nous, chez ses parents à Genève. À cette époque, je n’avais pas mis de préférence pour les périodes d'accueil sur notre profil, alors je lui ai dit d'accord.
Elle était de culture indienne et avait très envie de venir chez nous pour voir un peu comment les français vivaient. Un week-end c'est très court donc elle a fait des tâches simples comme du désherbage au jardin. Nous avons partagé tous les repas, et elle a proposé de nous faire un plat indien. Elle a cuisiné un dalh, et j’ai noté la recette dans mon carnet. Aujourd'hui ce carnet est plein de recettes de WWOOFeurs qui sont passés chez nous. Et la sienne était la première.
Dernièrement, j’ai été contactée par un WWOOFeur de 26 ans qui vivait dans les environs. C'était en juillet dernier. Il avait passé le confinement dans un appartement, et me demandait s'il pouvait venir. Nous n'avions plus de place à la maison car nous avions déjà un WWOOFeur, mais il a insisté. Il avait envie d'être en plein air et, comme il habitait à 10 kilomètres, il rentrait dormir chez lui et revenait le lendemain.
J'ai accepté un peu gênée car il nous aidait et nous ne pouvions pas l'accueillir à la maison en reconnaissance. Alors on lui donnait des fruits et légumes du potager pour le remercier. Nous mangions ensemble et depuis, on a fait des fêtes à la maison. Ce qui est beau dans cette histoire c'est qu'il continue à venir régulièrement.
Comme beaucoup de gens je suis citadin. J'envisageais de quitter la ville mais pour ça il me fallait des connaissances que je n’avais pas. J’ai trouvé que WWOOFing était un super moyen pour apprendre la terre et se faire des contacts. C’est différent de recevoir un enseignement sur le banc de l'école. Tu apprends avec les gens tout en leur apportant de l'aide - c’est gagnant-gagnant. En plus je suis content de donner quelques heures de mon temps à quelqu’un d'engagé dans une agriculture sans polluant et sans OGM.
Je préfère faire du WWOOFing les week-ends car je ne peux pas passer mes semaines de vacances en WWOOF. Comme ça fait des périodes courtes, j’ai cherché aux alentours de Toulouse. Je suis allé dans trois fermes différentes où j'ai appris des techniques de maraîchage et une autre façon de vivre. Aujourd'hui, je me suis lancé dans un projet d'habitat participatif qui devrait voir le jour au cours de l'année prochaine.
A noter : plusieurs fermes proposent du WWOOF le week-end. Nous vous invitons à rester cohérent avec leur démarche de transition écologique et à vous y rendre par des moyens de déplacement les plus respectueux de l'environnement.
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