Nous avons essayé de faire ce que nous pouvions faire de mieux quand on vit dans une ville comme Paris. On a d’abord acheté des légumes bio, on a fait attention à la qualité de notre alimentation. Puis le virus a frappé…
Nous avons pu nous confiner en dehors de la ville, dans la forêt de Fontainebleau. Et avec ma compagne, nous avons commencé à ressentir un sentiment de satisfaction en prenant le temps de vivre, en achetant directement aux agriculteurs locaux qui connaissent leurs légumes, et en ne produisant pas de déchets car il n’y avait aucun emballage. En m’intéressant à un mode de vie plus durable, j’ai découvert cette idée de «permaculture» qui invite à une vision d’ensemble sur nos modes de vie. J’ai perçu une cohérence et un besoin de changer nos vies pour le mieux.

Avec Martine, nous avons décidé de nous lancer : nous avons trouvé une maison et avons commencé à passer d’une vie surchargée à une vie plus simple et durable. Avec les WWOOFeurs qui viennent avec nous, nous leur montrons comment cela est possible – en utilisant des toilettes sèches par exemple ! Il ne s’agit pas seulement de ce que nous faisons dans le jardin, mais de ce que nous faisons chez nous. C’est un mode de vie à part entière. Ma femme adore faire du lessive maison à partir de lierre avec les WWOOFeurs. Nous fabriquons un produit ménager commun à partir de quelque chose que nous avons en abondance car il pousse à l’état sauvage et abondamment ici.

Avec les WWOOFeurs nous raisonnons aussi en « recettes inversées ». Parce que nous travaillons dans les fermes locales, nous obtenons trois caisses du même légume. Nous devons faire preuve de créativité dans la manière de les préparer ! La cuisine conventionnelle est enseignée de manière à rechercher une recette et à aller au magasin pour acheter ces ingrédients. En nous mettant au défi de penser de manière durable, nous travaillons à rebours: nous regardons ce que nous avons sous la main et faisons preuve de créativité pour en faire une recette. »
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