Je me suis rendue chez Fabienne pendant 10 jours, me muant en apprentie éleveuse. Des seaux d’orge d’une main, des bobines de fil de clôture dans l’autre et, surtout, le récit de sa vie dans mes carnets.

Je me suis rendue chez Fabienne pendant 10 jours, me muant en apprentie éleveuse. Des seaux d’orge d’une main, des bobines de fil de clôture dans l’autre et, surtout, le récit de sa vie dans mes carnets.
« Avencurieux des hommes et des femmes qui font le monde de demain, mon itinéraire est ponctué d’escales de quelques jours à deux semaines pour rencontrer, découvrir et m’inspirer de projets de collectifs, m’émerveiller et me former à la permaculture humaine et aux pratiques agroécologiques par du WWoofing, des chantiers participatifs etc. Je ne demande qu’à être surpris ! »
Plongée dans le carnet de recettes de Marianne, hôte-maraîchère dans la Drôme. Elle y compile les petits plats des WWOOFeurs et WWOOFeuses dans un album-souvenir gourmand. Pour goûter la « patate douce Pie » de Zoé, il faudra …
Engrais efficace, activateur de compost et répulsif à pucerons, le purin d’orties est un remède naturel incontournable. Patrick est producteur d’extraits de plantes fermentées, et il a formé de nombreux WWOOFeurs à ces alternatives biologiques aux pesticides. Le magazine Regain a tiré le portrait de ce « piqué d’orties » qui partage sa recette avec nous.
« Un jour, j’en ai eu marre que la beauté du monde s’éteigne sans rien y pouvoir. J’ai quitté ma banlieue, mon embryon de carrière, mon embryon de salaire, et je suis allé voir ailleurs si j’y étais. Et j’y suis toujours. Ça fait trois ans. Habiter et travailler dans une ferme, collective, décroissante, ce n’est pas simple, pas suffisant, parfois c’est dur, et même pénible. Mais je ne me suis jamais senti aussi libre, aussi vivant. »
En Ariège, 25 adultes et enfants de cultures très diverses vivent ensemble avec 700 euros par personne grâce à la mutualisation. Mais il a fallu des outils pour réussir. Hôtes WWOOF, ils partagent les connaissances qu’ils expérimentent sur la vie en collectif. « Comme des chercheurs dans un esprit open-source ».
Faire du WWOOFing, c’est aussi bâillonner le consommateur que l’on a pu devenir et réveiller son côté débrouillard. Recyclage, compost, récupération de l’eau, circuits-ultra-courts, du jardin à son assiette… Des pratiques de bon sens qui ne datent pas d’hier !… Mais enfouies sous la culture de consommation qui dicte les pratiques depuis 60 ans. D’anciens urbains témoignent de leur changement d’habitudes, et la découverte de leur potentiel créatif suite à leur séjour de WWOOF.
Après des études de développement durable, Madeleine, allemande, va commencer un travail de consultante. Mais avant de travailler dans un bureau, elle a décidé de passer un mois en WWOOFing pour apprendre le français, et découvrir l’agriculture biologique dans sa pratique la plus concrète.