« On nous a pris pour des fous quand on a dit qu’on allait faire du WWOOF avec les enfants ! » se souvient François, père de deux ados. Sylvia, l’hôte qui les a accueillis raconte comment et pourquoi, en fait, c’est plutôt sensé comme idée…

« On nous a pris pour des fous quand on a dit qu’on allait faire du WWOOF avec les enfants ! » se souvient François, père de deux ados. Sylvia, l’hôte qui les a accueillis raconte comment et pourquoi, en fait, c’est plutôt sensé comme idée…
Inspiré par trois mois de WWOOFing dans une ferme californienne (c’était « avant »), Jocelyn a prolongé l’expérience en France. Journal de WWOOF en photographies.
En Ariège, 25 adultes et enfants de cultures très diverses vivent ensemble avec 700 euros par personne grâce à la mutualisation. Mais il a fallu des outils pour réussir. Hôtes WWOOF, ils partagent les connaissances qu’ils expérimentent sur la vie en collectif. « Comme des chercheurs dans un esprit open-source ».
Vivre en éco-lieu est très tentant. Mais pas forcément si simple, car trouver un lieu qui nous convient nécessite de passer par un temps d’introspection et d’accepter une grande part d’aventure.
« Je viens de quitter la ferme d’Aline où j’ai fait du WWOOFing. J’avais beau avoir un aperçu du monde paysan à la tv, le vrai quotidien a rattrapé toutes mes idées préconçues. J’ai l’impression de me retrouver propulsée dans un mode de vie à mille lieux du mien. Et pourtant je suis issue de la […]
Un jardin punk ! C’est ainsi qu’Éric Lenoir, pépiniériste et hôte WWOOF définit son domaine bourguignon. L’écrivain jardinier, auteur du Petit traité du jardin punk, a créé un lieu beau, écolo, cultivé sans effort.
« Je fais peut-être partie de la minorité pour qui 2020 fut une belle année où j’ai vibré plus qu’à mon accoutumée, élargit les horizons du mental et du cœur, avancé sur mes questions. J’ai vécu 12 vies, chacune à la fragrance unique, avec des notes harmonieuses et dissonantes : une musique humaine. Merci à mes hôtes, à leurs amis, aux WWOOFeurs croisés, à toutes les âmes rencontrées (…) »
Faire du WWOOFing, c’est aussi bâillonner le consommateur que l’on a pu devenir et réveiller son côté débrouillard. Recyclage, compost, récupération de l’eau, circuits-ultra-courts, du jardin à son assiette… Des pratiques de bon sens qui ne datent pas d’hier !… Mais enfouies sous la culture de consommation qui dicte les pratiques depuis 60 ans. D’anciens urbains témoignent de leur changement d’habitudes, et la découverte de leur potentiel créatif suite à leur séjour de WWOOF.
En général, c’est d’abord la foi qui guide les visiteurs à l’Abbaye. Mais à Echourgnac, les moniales ont ouvert bien plus grand leurs portes, car elles accueillent aussi des personnes en WWOOFing.
« Et un jour, notre fille a été diagnostiquée diabétique. Notre choix d’une vie plus saine a commencé à ce moment là. Cela m’a amené à penser à notre nourriture, à ce que nous consommons et à la façon dont nous la consommons.